Apprivoiser la confusion, perturber la domesticité. Entre le solide et le liquide, le creux et le plein, l’organique et l’artificiel, les sculptures tentaculaires de Johanna Odersky, Mire Lee et Philippe Daerendinger se déploient comme pour chercher un repère, une prise à laquelle s’accrocher. Les matériaux varient, s’éparpillent, se regroupent, et font écho à la composition des corps dans l’espace d’exposition, en les renvoyant à leur structure, à la texture de leur chair.

Johanna Odersky (1993) vit et travaille à Francfort. Avec ses sculptures, elle s’intéresse aux silhouettes qui séparent l’intérieur de l’extérieur, ainsi qu’aux mécanismes d’inclusion et d’exclusion qui en émergent. Également connue sous le nom de son projet musical Iku, elle a présenté son travail dans plusieurs expositions, festivals ou lieux culturels en Europe et à l’international. Elle est actuellement étudiante en Arts visuels à la Städelschule.

Mire Lee (1988) vit et travaille à Amsterdam. Son travail sculptural explore des textures organiques avec divers matériaux, tels que des moteurs électriques, des tuyaux en PVC, du silicone et de la graisse. Elle a présenté ses oeuvres dans plusieurs expositions en Corée et en Europe, et figure notamment parmi les artistes exposé·e·s à la Biennale de Lyon cette année. Elle est diplômée de l’Université des Beaux-arts de Séoul.

Philippe Daerendinger (1984) vit et travaille à Londres. Il réalise des oeuvres qui assemblent objets utilitaires et formes hybrides, en mélangeant récits personnels et références artistiques. Diplômé de l’ECAL, il a présenté ses œuvres dans plusieurs expositions en Suisse et à l’étranger.