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Cette deuxième exposition de l’année est une double présentation : le travail de Môh Dramane provient de l’urgence de témoigner de la perte et de l’absence – de papiers, de logement, de travail, de famille – mais aussi du besoin de recréer et de partager quelque chose de beau. De son côté, Noemi Pfister réfléchit aux modes de vie alternatifs, sa préoccupation se concentre sur des problèmes provoqués par la quête incessante de progrès menée par l’être humain, tels que l’augmentation des inégalités sociales et la mutation des systèmes biologiques. Elle imagine les habitant.e.x.s d’une société fictive qui deviennent les protagonistes de ses œuvres. Ces deux approches, mêlant des éléments politiques à des expériences personnelles, convergent dans leur essence profonde.
Noemi Pfister (1991, Locarno) est une artiste qui vit et travaille à Bâle. En 2017, elle a obtenu son Bachelor en Arts Visuels avec une spécialisation en peinture à la HEAD à Genève. Un an après avoir commencé le programme Work.Master en 2019, elle a décidé de déménager à Bâle, où elle a obtenu un master en Arts Visuels à l’Institut Art Genre Nature, FHNW Academy of Art and Design. La même année, elle a co-fondé PALAZZINA, un espace d’art et une maison d’artistes.
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